Après la mort de Wateler en 1927, la Fondation Carnegie fut désignée comme héritière de la fortune de Johan Gerard Daniel Wateler.
En plus du prix de la paix, la Fondation Carnegie hérita d’une photo (portrait) de J.G.D. Wateler, d’une reproduction des armes de la famille et d’un encrier en argent. D’après des informations rares que la Fondation Carnegie avait appris au sujet de la personne Wateler, l’on sait qu’il était directeur de l’Hypotheekbank Oranje-Nassau à La Haye.
Marten van Harten, historien, a fait de plus amples recherches à propos de Johan Wateler, de sa personne, de sa carrière, de l’époque pendant laquelle il vivait et de son entourage. Issu d’une famille simple, il semble que Wateler avait d’abord exercé la fonction de comptable et est devenu directeur banquier d’une combinaison de banques prestigieuses. Il était un pionnier en ce qui concerne les banques de crédit sociales, avec comme bienfaitrice la princesse Sophie d’Orange-Nassau, la grande-duchesse de Saksen-Weimar-Eisenach. L’homme d’affaires admirait également d’autres femmes indépendantes, dont l’actrice de théâtre et féministe Betty Holtrop. Wateler était un bohémien, il se faisait entourer par des artistes et rédigeait même des poèmes qu’il dédiait à la Reine Wilhelmine. Les éléments précités, son cours de vie et l’esprit de l’époque ont constitué des raisons pour créer « son » prix de la paix, le prix Wateler.
Découvrez-en davantage dans la publication de Marten van Harten : « Le Prix de la Paix Carnegie-Wateler. Le testament du banquier de La Haye et philanthrope de la paix Johan Gerard Daniel Wateler, le 16 novembre 1916. »